Cinq leçons que j’ai apprises : Programme de mentorat d’Avon et de la Women’s Dermatologic Society

En décembre dernier, les dermatologues Dre Sabrina Fabi , de San Diego, et Dre Kimberly Jerdan, de Chicago, ont fait équipe avec Avon et la Women’s Dermatologic Society (WDS) dans le cadre d’un programme fantastique de deux jours. Après avoir été soigneusement sélectionnées à titre de chefs de file de leur domaine, ces deux médecins ont visité les installations de recherche et de développement de Suffern, dans l’état de New York, ainsi que le siège social à New York dans le but de collaborer aux progrès en dermatologie cosmétique.

L’objectif de ce programme inaugural? Faire la promotion du mentorat (avec la Dre Fabi, chirurgienne en dermatologie cosmétique de renom mondial, à titre de mentor, et Dre Jerdan, médecin en résidence en dermatologie, à titre de bénéficiaire), tout en fournissant une expérience et une formation pratiques sur la science derrière le développement de produits, la meilleure compréhension des besoins des consommatrices et les essais cliniques des cosmétiques.

Au cours du programme, les rédactrices du site Le sens de la beauté ont eu l’occasion de discuter avec Dre Fabi et Dre Jerdan afin de connaître les cinq principales choses qu’elles ont tirées de leur expérience ensemble.

1. Il est important pour les femmes de servir de mentors pour d’autres femmes, et ce, dans tout domaine.

Dre Fabi : Les femmes de la Women’s Dermatologic Society sont sans doute les mentores les plus efficaces de notre domaine. Il faut se soutenir et se donner du pouvoir les unes les autres, et ces femmes m’inspirent à vouloir perpétuer mes connaissances. Servir de mentor à une personne telle que Kimberly et lui donner du pouvoir afin qu’elle atteigne son plein potentiel cadre non seulement mes objectifs professionnels, mais cela permet également d’assurer que notre spécialité sera propulsée et façonnée par des personnes motivées et entreprenantes comme elle.

Dre Jerdan : Du point de vue d’un médecin résident, il est intéressant de pouvoir participer à une formation auprès de mentors plus chevronnés, qui ne sont généralement pas aussi accessibles que Dre Fabi l’a été. J’étais une étudiante de première année en médecine lorsque Dre Fabi était médecin en résidence sur le point d’obtenir son diplôme. Et même si je n’avais alors eu que l’occasion de la rencontrer brièvement, j’ai depuis pu la retrouver lors de congrès sur la dermatologie cosmétique et collaborer avec elle dans la rédaction de rapports de recherche. Son enthousiasme pour la dermatologie cosmétique est contagieux. Elle m’a déjà aidé à ouvrir de nombreuses portes.

2. La confiance, la passion et la bonté peuvent faire une grande différence.

Dre Fabi : Je crois que l’obstacle le plus important au leadership est le manque de confiance en soi. Drew Brees a d’ailleurs déjà dit quelque chose à ce sujet; je paraphrase ses paroles : parfois, tout ce qu’il nous faut est une personne qui croit en nous pour nous permettre de réaliser des choses que jamais nous n’aurions crues possibles. J’essaie de donner du pouvoir aux femmes de la même manière qu’on l’a fait pour moi : en les invitant à participer à des projets de recherche, en m’accompagnant dans mon travail, en collaborant sur la rédaction de rapports, en les invitant à des réunions à titre de conférencières afin que les entende et qu’elles soient reconnues pour leur travail ainsi qu’en les conseillant pour guider leurs décisions professionnelles. Lorsque de jeunes femmes en résidence me disent qu’elles veulent être comme moi, je leur réponds qu’elles doivent me surpasser, être meilleures que moi. Ce qui m’a attiré chez Kimberly était sa passion, son désir d’aller jusqu’au bout et son éthique de travail.

Dre Jerdan : Je sers maintenant de mentor pour des étudiants de première année en médecine. Je vois mon reflet dans leurs yeux. La dermatologie est l’un des domaines les plus difficiles à percer, alors ils ont peur la première fois qu’ils participent à une séance d’observation. Il faut leur enseigner à être confiants et leur rappeler que s’ils sont vraiment passionnés, cela paraîtra dans leur travail et tout ira bien. Il y a une règle non officielle qui dicte que si l’on vous a donné ce privilège, vous devriez à votre tour enseigner et guider les autres. Il est également important de témoigner sa reconnaissance, alors de temps à autre j’envoie à tous mes mentors, anciens et actuels, des lettres manuscrites pour leur communiquer des nouvelles et des photos.

Dre Fabi : J’ai aussi des mentors. Je leur demande si je peux collaborer avec eux sur certains projets. C’est pour moi une occasion de démontrer ma passion. Mais, comme c’est le cas dans toute relation, le mentorat n’est pas unilatéral. C’est aussi une occasion pour les personnes mentorées de redonner en offrant leur collaboration ou leur reconnaissance. Écrivez-leur une lettre. J’affiche dans mon bureau toutes les cartes de remerciement que je reçois.

Dre Jerdan (à droite) et Dre Fabi (au centre) lors de leur visite des installations de recherche et de développement d’Avon.

3. Conservez toujours un équilibre raisonnable entre votre travail et votre vie personnelle.

Dre Fabi : Notre domaine est dominé par les femmes, ce qui est plutôt rare. Alors, l’accent est davantage mis sur un bon équilibre travail-vie que dans d’autres spécialités. Cela dit, je me souviens qu’au début de mes études en médecine, on nous répétait souvent que c’était un privilège que d’être médecin et que la médecine devait toujours être notre priorité. Aujourd’hui, je crois que pour être un bon médecin, il faut prendre le temps de faire les choses que l’on aime, que ce soit passer du temps avec sa famille et ses amis, ou voyager. Adopter un bon équilibre travail-vie et faire les choses qui nous tiennent à coeur nous permet d’être à notre meilleur en tant que médecins et d’offrir le meilleur service possible aux patients. Il y aura toujours une autre échéance à respecter, un prochain objectif à atteindre ou un autre rapport à rédiger. Il est important de ne pas perdre de vue les choses qui nous rendent heureuses, et il n’y a rien de mal à ça si cela signifie que la dermatologie n’est pas toujours la priorité; nous ne sommes pas de moins bons médecins pour autant. Personnellement, mes autres passions comprennent passer du temps avec ma famille et mes amis, et voyager. Afin de maintenir nos passions, il faut conserver un bon équilibre.

Dre Jerdan : Au début de mes études en médecine, bon nombre de mes collègues étaient tellement concentrés sur leur éducation que d’autres aspects de leur vie en ont souffert. Je suis très près de ma famille, et elle est toujours demeurée une priorité pour moi. Cela m’a permis de conserver un bon équilibre et ma paix d’esprit afin de garder une bonne perspective dans ma vie. J’essaye de travailler fort au travail et durant mes temps libres afin d’avoir du temps à consacrer à mes proches.

4. L’éducation est un objectif continu à chaque étape de votre carrière.

Dre Fabi : En tant que dermatologues, nous sommes des expertes en matière de santé de la peau. C’est pourquoi j’aime diversifier mes compétences en cherchant des occasions pédagogiques qui me permettent d’apprendre ET d’enseigner à d’autres personnes. Avon est une entreprise très axée sur la recherche. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce programme m’intriguait particulièrement. Puisque je participe activement à la recherche clinique, cela a été une expérience précieuse pour moi de voir les perspectives de la recherche et du développement ainsi que du contexte commercial. Le calibre d’un produit et la science sur lequel il repose jouent un rôle important dans les recommandations que je fais à mes patients.

Dre Jerdan : En grandissant, je connaissais Avon et je me souviens d’avoir voulu en apprendre davantage au sujet de l’entreprise. En participant au programme au centre de recherche et de développement d’Avon, j’ai beaucoup appris au sujet de l’aspect commercial de la dermatologie cosmétique et de la science derrière les produits. J’ai pris plaisir à apprendre des scientifiques passionnés qui parlent de ce qu’ils font d’une manière facile à comprendre. Par-dessus tout, je comprends maintenant mieux cette entreprise, qui est une grande force dans le domaine de la dermatologie, et son impact sur les patients de partout dans le monde. Dre Fabi et moi souhaitons toutes les deux étendre la portée de la dermatologie cosmétique à l’échelle mondiale.

Les Dres Jerdan et Fabi obtiennent un aperçu de la science qui alimente la conception des soins de la peau Avon.

5. Une vérité mondiale : si une femme paraît à son meilleur, elle se sent à son meilleur.

Dre Fabi : La beauté vient vraiment de l’intérieur. Les patients se tournent vers nous pour valider cette affirmation et en tant que dermatologues, nous devons reconnaître que nous occupons une position privilégiée : les hommes comme les femmes nous dévoilent leurs insécurités lorsqu’ils viennent nous consulter. Parfois, tout ce dont ils ont besoin est un regain de confiance et non une seringue. La source des préoccupations esthétiques est toujours plus profonde que l’épiderme. L’établissement d’un rapport personnel avec les patients me permet d’avoir une influence positive sur leur vie et de les aider à paraître et à se sentir à leur meilleur.

Dre Jerdan : Toute ma vie j’ai été entourée de femmes fortes et confiantes, et je m’efforce de refléter ces qualités dans mes activités en dermatologie afin d’aider les femmes à laisser leur beauté briller. J’ai trois soeurs et une mère péruvienne qui ont toutes des types de peau différents et des préoccupations cutanées différentes. Puisque je viens d’une famille multiculturelle et après avoir travaillé quelque temps en Inde, je désire ardemment autonomiser les femmes de partout dans le monde en mettant à leur disposition des produits de qualité et abordables leur permettant d’être à leur meilleur.